Bonjour, J'ai déjà été amenée à travailler sur les acouphènes et je confirme ce que raconte cette dame. Mon premier patient était un proche, donc je ne craignais pas de l'entraîner dans un chemin long et surtout onéreux. Au bout de quelques séances, il a eu l'étonnement de s'apercevoir qu'en situation calme, au moment d'un bain par exemple, il ne percevait plus ses acouphènes pendant au moins un quart d'heure. ce qui pour lui était déjà un miracle. Au bout d'une dizaine de séances, il a pu reprendre une vie sociale normale, aller au restaurant (problème du brouhaha), au cinéma ou à des expositions. Forte de cette première expérience, j'ai accepté de prendre en charge une dame cet été. Pour elle aussi, la survenue des acouphènes avait été un drame dans sa vie. Je lui ai expliqué que, sans doute, je ne supprimerais pas les sifflements, mais que le cerveau en ferait souvent abstraction, la laissant vivre de façon plus paisible. Au bout de quatre séances, elle est devenue radieuse : le bruit avait nettement régressé mais surtout, elle ne passait plus ses journée à focaliser sur cet agent perturbateur. Je me sens vraiment prête, non pas à promettre monts et merveilles mais apte à réduire considérablement l'énorme handicap que ce dysfonctionnement peu provoquer. Merci pour ce témoignage, Sylviane. Vous me confortez dans ce domaine où peu semblent s'engager.
|