Vous aimeriez être plus reposée ? Plus concentrée ? Plus productive ? Moins angoissée aussi peut-être ? Dormir ou récupérer mieux ? L’optimisation du fonctionnement de votre cerveau et sa résilience permettent tout cela grâce à une technique de neurothérapie naturelle et indolore, le neurofeedback, avec une large application sur les troubles psychiques et cognitifs.
De quoi s’agit-il ?
Cette méthode a été développée aux États-Unis dans les années 70 par deux chercheurs en neuropsychiatrie. Grâce à la plasticité de ses neurones et de ses synapses et sa dynamique, le cerveau peut apprendre un modèle de fonctionnement plus adapté et corriger son activité, ce qu’il fait la plupart du temps de façon autonome. Le neurofeedback est une technique qui le force à se réguler pour faire disparaître des symptômes dysfonctionnants, retrouver un fonctionnement harmonieux, voire même améliorer ses performances (certains athlètes ou cadres d’entreprise y auraient même recours).
C’est une espèce de yoga du cerveau très courant aux États-Unis (il n’existe pas là-bas de suivi psy sans y associer de neurofeedback).
Comment se déroule une séance ?
Des capteurs reliés à un ordinateur sont posés sur votre crâne pour enregistrer votre activité cérébrale. Pendant que vous vous relaxez et que vous écoutez de la musique, le logiciel observe l’activité électrique de votre cerveau afin de détecter des changements soudains. Lorsque c’est le cas, il en informe le cerveau et fait une pause dans la musique qui incite votre cerveau à diriger son attention sur le moment présent. Ces pauses lui permettent de se corriger naturellement et lui apprennent à fonctionner plus efficacement, plus confortablement avec des effets durables. À chaque séance le cerveau réalise un progrès vers un équilibre plus harmonieux.
Une séance dure 33 minutes et demie. Il est recommandé de suivre 6 séances au minimum pour obtenir des meilleurs résultats, à raison d’une à deux séances par semaine, sachant que des résultats immédiats sont ressentis dès la fin de la première séance (sauf rares exceptions).
Dans quels cas est-il conseillé ?
Dans de multiples troubles chez les adultes notamment : le sommeil, l’anxiété, les migraines, la dépression, la fatigue chronique, le syndrome de jambes sans repos, les troubles psychiatriques, la dépendance à l’alcool et autres addictions. Il peut aussi aider dans le rééquilibrage de la satiété. Dans le cas de trauma, le patient organise son cerveau pour mieux fonctionner dans le cadre des dommages qu’il a subis. Chez les enfants, on peut citer les troubles du déficit de l’attention, l’énurésie, l’autisme, l’épilepsie, le somnambulisme, les cauchemars et réveils nocturnes.
Plus de 10 000 praticiens pratiquent le neurofeedback dans le monde, principalement aux États-Unis. En Europe, si la technique est jusqu’à maintenant surtout développée en Suisse, elle tend à l’être rapidement en France. D’ici à imaginer qu’elle soit la nouvelle thérapie de demain ? Réparer naturellement par le cerveau ce qui doit l’être plutôt qu’analyser, toujours analyser….
Source :
http://midetplus.fr/bien-etre/neurofeed ... xAfoBk0qYA