Le neurofeedback fait de plus en plus d’adeptes dans l’Hexagone. Mais la technique, basée sur une mesure de l’activité bioélectrique du cerveau et une intervention consciente ou non du sujet pour correction en cas de trouble, n’est pas vraiment nouvelle. Élaborée à partir des années 1960-1970 aux États-Unis, elle s’appuie sur les recherches des neurologues Joseph Kamiya et Neal Miller, lesquels mettent en lumière l’influence de la volonté sur le corps.
Leurs expérimentations montrent la capacité de contrôle d’un sujet sur l’émission de certaines de ses ondes cérébrales (type alpha), et également sur des comportements physiologiques, comme le débit du flux sanguin. Suite à ces découvertes, des protocoles de neurofeedback se développent, basés sur la capacité d’autocontrôle du sujet sur l’activité bioélectrique de son cerveau dans un but thérapeutique. Cette dernière est ainsi mesurée au moyen d’un électroencéphalogramme (EEG). Un feedback (une information retour) est envoyé en cas de « signal atypique » détecté, avec pour objectif la régulation des fonctions cérébrales par le sujet lui-même. Les études se multiplient, prouvant l’impact positif du neurofeedback sur la diminution de la fréquence des crises d’épilepsie, sur le TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou sur des vétérans du Vietnam.
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