Les vacances sont le moment idéal pour penser et préparer votre reconversion. Plus détendu(e), dans un environnement dépaysant, vous êtes loin de la routine, et des tracas quotidiens. Vous ne pensez plus “réunion de 9h - sandwich crudités devant l’ordi - ligne de métro bondée - teinturier à aller récupérer avant 18h30”, et ça fait un bien fou.
Au contraire, vous vous surprenez à rêver d’ouvrir un restaurant qui ne ferait que des produits du terroir (vous vous entendez si bien avec le maraîcher, vous avez déjà un fournisseur !), ou de passer ce diplôme de professeur de gym suédoise, et quand votre voisine de serviette de plage vous parle de sa boutique de vêtements pour enfants, vous sentez bien ces petits papillons qui s’agitent dans votre ventre…
Reposé(e), vous vous sentez prêt(e) à tout oser, et à ce moment-là vous pensez que rien ne va vous résister. Mais voilà, vous commencez déjà à vous dire que dès la rentrée, ces beaux projets vont retomber tel un château de sable au premier coup de vent et un sentiment d’"à quoi bon ?!” pointe le bout de son nez. En réalité, en vacances, vous adoptez 3 habitudes, qui, si vous les conservez à la rentrée, vous aideront dans votre reconversion.
Vous vous écoutez et vous avez raison !
Que ce soit au bord de la plage ou à la montagne, que vous soyez plutôt à crapahuter dans une nouvelle ville, ou bien à lézarder au bord de la piscine, généralement, les vacances sont une invitation à se reconnecter à soi. Plus souples sur les horaires, sur l’organisation, nous nous autorisons plus de choses : des siestes quand l’envie nous prend, un déjeuner à 15h quand la faim se fait sentir et pas avant... Certains pourraient appeler cela du laisser-aller, nous on préfère le mot “ lâcher-prise”.
A la rentrée, on ne parle pas de vivre en horaires décalés, ni de piquer un petit roupillon juste après le déjeuner avec les collègues (quoique... les bénéfices de la sieste sont nombreux et prouvés !), mais plutôt de ne pas perdre cette connexion à soi. Au quotidien, notre corps est bien souvent mis en sourdine, car nous n'avons pas le temps de traiter les messages qu’il nous envoie, ou bien nous ne savons pas comment faire (voire les deux).
L'écouter, c’est accepter de naviguer autrement que guidé(e) par son mental. Dans des moments d’hésitation (“Je me lance ou pas ?”), notre corps peut nous aider à décider, et surtout, il est notre meilleure boussole pour nous indiquer la direction à suivre pour nous sentir aligné avec nous-même.
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