Trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), mais aussi autisme, dépression, anxiété, addictions, hallucinations… Les techniques d’autocontrôle du cerveau par neurofeedback sont évaluées dans de nombreuses pathologies neuropsychiatriques. Une première journée nationale consacrée à cette approche thérapeutique s’est tenue le 19 janvier à Paris.
Le principe du neurofeedback est d’apprendre à un individu à moduler son activité cérébrale et à modifier son comportement, en fonction d’informations qu’il reçoit, le plus souvent sous forme visuelle ou auditive. Quand cette technique a émergé, dans les années 1970, ces informations étaient issues de données d’électroencéphalogrammes (EEG). Mais elle a décliné, faute d’encadrement des pratiques et d’évaluations rigoureuses. La numérisation des EEG, le développement des IRM fonctionnelles (IRMf) en temps réel, et celui des interfaces cerveau-machine lui donnent un nouvel élan.
« C’est dans le domaine de l’hyperactivité [TDAH] que les études sont les plus avancées et que le niveau de preuves est le plus élevé, souligne le docteur Jean-Arthur Micoulaud-Franchi, psychiatre au CHU de Bordeaux et coorganisateur du colloque. Aux Etats-Unis, le neurofeedback EEG a obtenu en 2013 une recommandation de l’Académie de pédiatrie de niveau 1, plaçant cette technique dans les thérapies non pharmacologiques les plus validées. »
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