Grâce à une technique d’entraînement nommée neurofeedback, existante depuis presque un demi-siècle, il est possible de « muscler » son cerveau. Cette méthode se décline d’ailleurs sous plusieurs formes.
Le neurofeedback (ou neurothérapie) consiste à enregistrer l’activité électrique neuronale et permettre au cerveau de la corriger en cas de trouble. Deux formes existent, ayant recours soit à l’électroencéphalographie (EEG), soit à l’Imagerie par résonance magnétique (IRM) et qui sont utilisées pour traiter des maux tels que le déficit de l’attention et l’épilepsie.
Dans le cas de la méthode EEG – la plus répandue – des électrodes sont placées sur la tête du patient et enregistrent l’activité électrique produite par la partie la plus superficielle du cerveau. Pour ce qui est de la méthode par IRM, plus récente, sont mesurées les variations d’oxygénation du sang relatives à des régions cérébrales plus profondes. Néanmoins, le résultat visé est similaire : aider le patient à contrôler des zones spécifiques de son cerveau en les entraînant. Par ailleurs, l’activité cérébrale est traduite par un son ou une image, c’est ce que l’on appelle le feedback.
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