La naturopathie, un art de vivre ?
Bien dans son cœur, bien dans sa tête Voici, d’après Daniel Kieffer, quelques bonnes questions à se poser :
- Suis-je en contact avec mes émotions ? - Suis-je capable d’exprimer régulièrement la peine, la tristesse, la colère ou est-ce que je les garde en moi ? Est-ce que je les laisser sortir, comme le font les enfants, ou est-ce que je deviens une cocotte-minute sous pression ? - Est-ce que je reste dans les non-dits, les inhibitions ? - Est-ce que je m’autorise des temps de relaxation, de non-faire légitime et tranquille ? - Est-ce que je me laisse envahir par les pensées négatives, les doutes, les obsessions, les ruminations ? - Est-ce que mes choix de vie font sens pour moi ? Répondent-ils à mes rêves, mes idéaux ?
Il faut s’arrêter un instant sur le stress : le stress n’est pas notre ennemi, car rien sur terre n’évolue sans stress, mais il nous manque souvent son mode d’emploi. Ce n’est que si l’on se pose en victime que le stress devient l’ennemi, ou s’il dépasse nos capacités d’adaptation. Le stress est le partenaire du vivant, il est le moteur de l’adaptation, et on ne va pas changer le monde fondamentalement, (le froid, la pollution, les voisins qui font du bruit, la crise…) mais on peut vivre avec un autre regard, trouver à s’adapter avec humour ou distanciation. Par exemple, les techniques de focusing nous invitent à percevoir une scène comme à travers un objectif grand angle : si je zoome, je me concentre là où ça fait mal, je me fragilise, parfois de façon obsessionnelle, mais si je choisis le mode grand angle, je me mets en position de voir aussi ce qui va bien, je peux percevoir que mon monde possède d’autres territoires où je jouis de nombreuses ressources. Je deviens cinéaste, observateur bienveillant et serein, je m’extrais de l’agitation du film de la vie en devenant spectateur.
Prenons l’exemple d’une douleur : petit à petit, je peux l’observer d’en haut, je peux la neutraliser à 50%, et je peux même arriver à en sourire par des techniques telles la méthode Vittoz, le focusing, la Pleine Conscience. Je peux alors apprendre à ne pas me faire dévorer par le symptôme, par le détail, et me ressourcer plus près de mon centre, de mes richesses, de ma créativité, d’un espace de joie inconditionnel qui demeure au plus profond de moi.
Autre exemple, un conflit entre moi et l’autre : je ne cherche pas à changer l’autre, mais je lui laisse sa part d’imperfection ou d’agressivité, et je mise plutôt sur ma propre créativité pour défaire le nœud critique. Je réalise alors que ce qui me fait souffrir, c’est le lien, ce n’est pas l’autre personne, et je ne suis plus prisonnier de la situation. Je recouvre ma liberté d’action. En d’autres termes, j’arrête d’avoir peur, je me libère de l’anticipation anxiogène, je me préserve des informations négatives, je ne me laisse pas inhiber, ni couper de mon centre, ce qui est bénéfique non seulement pour moi mais pour mes proches et pour le monde en général. Les aides sont nombreuses pour arriver progressivement à un équilibre émotionnel : les massages, les moments ludiques, la tenue d’un journal, la culture de l’amitié, le travail psychothérapeutique (comme les Thérapies comportementales et cognitives, la Programmation Neuro-linguistique, l’EFT, la gestalt), la relaxation. Se donner du temps pour goûter à la vie.
_________________ Sophie Boulanger Coach #Neurofeedback #Carrière #Naturopathie Espace santé naturelle - 33830 0681468523 Coaching Skype ou présentiel www.sophiecoach2vies.fr www.neurodetente.fr
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